Madrid et Lisbonne ont répliqué Tn Pas Cher vertement dimanche au premier ministre grec, qui les a accusé de s'être ligués contre lui et de vouloir mener la Grèce à «une asphyxie financière».
Premier accroc diplomatique pour Athènes: le premier ministre grec Alexis Tsipras s'est attiré les foudres de l'Espagne et du Portugal en accusant Madrid et Lisbonne d'avoir voulu conduire son pays à «une asphyxie financière» lors des négociations entre Athènes et l'Union européenne. Les deux mis en cause lui ont reproché, dimanche, de chercher des boucs émissaires à ses difficultés intérieures.
Dans un discours devant le comité central de son parti, celui de la gauche radicale Syriza, Alexis Tsipras avait estimé samedi que «les pressions sur la Grèce pendant ces négociations avaient eu tout du chantage». «On était sur un terrain miné, les forces conservatrices en Europe ont tenté de nous piéger pour nous conduire à une asphyxie financière», a-t-il dénoncé, Nike Shox estimant que «le plan de ces puissances était de conduire le gouvernement grec, qui prône la fin de la politique de l'austérité en Europe, à la capitulation». Et de conclure: «Ces puissances ne souhaitaient pas que l'exemple grec ait une influence sur d'autres pays, surtout dans la perspective des élections en Espagne» prévues pour la fin de l'année comme au Portugal.
Accusations «très graves, lamentables et fausses»
«Le parti de la gauche radicale (Syriza) a décidé que la faute des problèmes de la Grèce retombait sur le gouvernement du Portugal et le gouvernement espagnol», a ironisé le lendemain le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy. «Nous ne sommes pas responsables de la frustration qu'a créé la gauche radicale grecque en faisant des promesses qu'elle savait intenables», Nike TN s'est-il emporté devant des militants de son parti à Séville.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire